Agnès (Après 500-Vers 587)

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Agnès (Après 500-Vers 587)
Also known as Saint Agnes
Biography
Birth date After 1500
Death Around 587
Biographical entries in old dictionaries


Entry by Sylvie Joye, 2008

Nothing is known about the family or social origins of Agnes. God-daughter of St. Radegund and raised by her, Agnes followed her when she left the court of her husband, Clotaire I, king of the Franks. When Radegund founded the monastery of Sainte-Croix de Poitiers, where she planned to retire, she gave Agnes charge of the abbey. It was then consecrated by the bishop Germain around 567-576. A few years later, when relations between the monastery and Marovée, Bishop of Poitiers, broke down, Agnes withdrew to Arles with Radegund. When she returned to Poitiers, she introduced as part of the community’s life Saint Césaire’s “Rule for the Virgins” which he had written for the convent of Saint Jean d'Arles. Agnes is also famous for her relationship with the poet Venance Fortunat, who addressed several poems to her as a token of his great affection.

Her life is known only through fleeting references in the work of Gregory of Tours and in the poems of Venance Fortunat. She features as an exception among the powerful abbesses of the High Middle Ages, who often administered monasteries in a way that supported the interests of their family. The first election held after her death was however highly controversial; and a major revolt led by the nuns broke out a year later.


(Translated by Julie Robertson)

Selected bibliography

- Labande-Mailfert, Yvonne, «Les débuts de Sainte-Croix», Histoire de l’abbaye de Sainte-Croix. Quatorze siècles de vie monastique, dir. Edmond-René Labande, Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 19, 1986, p.25-75.
- Seibert, Hubert, «Agnes v. Poitiers», dans Lexikon für Theologie und Kirche, Fribourg, Herder, 1993, t.1, col.237.

Reception

- «Agnès, notre chère gloire, vierge très sainte du Christ, qui par vos vertus restez sans tache, il vous a plu d’étirer le temps d’aujourd’hui en m’accordant un secours qui ne m’a pas rassasié et de ne pas donner maintenant les charmantes modulations de votre langage, elle qui se nourrit de votre bouche, quand vous lui adressez des paroles [...]. Vous qui êtes ma mère par votre fonction et ma soeur bien-aimée par l’amitié, vous que j’honore par la piété, la foi, l’affection, le coeur, par sentiment céleste, sans ombre d’implication du corps, j’aime non ce que désire la chair, mais l’esprit. Le Christ est témoin, avec l’assistance de Pierre et de Paul, -de sainte Marie avec ses pieuses compagnes le voit-, que je n’ai pas eu pour vous d’autres yeux et d’autres sentiments que si vous étiez Titiana, ma soeur par le sang, j’étais comme si dans un seul enfantement notre mère Radegonde nous avait tous deux engendrés dans ses chastes entrailles et comme si pareillement les chères mamelles de la bienheureuse nous eussent tous deux nourris du flot de son lait.» (Venance Fortunat, Carmen XI, 5, dans PoèmesIII, éd. et trad. Marc Reydellet, Paris, Belles Lettres, 2004, p.115-117

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