– 1634 : «A quoy, Monsieur, je vous respondray, qu’en mon particulier, j’ay jusques icy suivi l’usage, et que je dis bien qu’une femme a esté conseillere d’une telle action, mais non pas jugesse d’un tel proces ; qu’elle a esté mon advocate, mais non pas qu’elle a esté mon orateur. Je dis bien qu’un tel soldat est de la Compagne Colonelle, mais non pas qu’un tel est de la Mestresse-de-Camp. Je dis la galere capitainesse, mais je n’appelle pas capitainesse une femme, quoy qu’elle soit femme d’un Capitaine.»
Guez de Balzac, «Lettre de Balzac à Girard, 7 mai 1634», Oeuvres, Genève, Slatkine Reprints, 1971 (1665), t.I, p.257.
– XVIe s. : terme juridique qui désigne certaines femmes nobles «juveigneur» est synonyme de cadet en Bretagne). Les juveigneures ont des droits de succession spécifiques: l’héritière principale noble – comme l’héritier principal noble – doit leur remettre une part de la succession supérieure à celle des juveigneurs. Les filles cadettes sont avantagées par rapport aux garçons cadets.
Archives départementales de Loire-Atlantique à Nantes, 1507 titres de famille Beaubois, E643 ; 1515 et 1595 titres de famille Espinay, E826 ; 1562 titres de famille Cornulier, 2E665.