Maison de Montpensier

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Notice d'Eliane Viennot, 2010

Cette branche est issue de la maison de Bourbon. Dans cette maison, cinq duchesses de Montpensier sont répertoriées dans le dictionnaire de la Siefar :

- Renée d'Anjou : fille demeurée unique de Nicolas d'Anjou et de Gabrielle de Mareuil, lointaine descendante de Jean II et de Bonne de Luxembourg (roi et reine de France,) par leur second fils Louis Ier de Naples.

Il ne faut pas la confondre avec :

- sa belle-mère, Jacqueline de Longwy (av.1520-août 1561), duchesse de Montpensier par mariage, nièce de François 1er et de Marguerite de Navarre (car fille de leur demi-sœur, Jeanne, légitimée par Louis XII en 1501 ). Très proche de Marguerite et partageant sa sensibilité religieuse favorable à la Réforme, elle est à l’origine de la restauration de la famille Montpensier dans ses biens (confisqués après la « trahison du duc de Bourbon »), qui eut lieu à l’occasion de son mariage avec Louis II de Bourbon-Montpensier, en 1538. Elle joua un rôle important à la Cour, et un rôle crucial lors de la Conjuration d’Amboise, comme intermédiaire entre les huguenots et la Couronne. Ce n’est qu’après sa mort que son époux s’afficha ennemi juré des protestants. Elle fut la mère de Charlotte de Bourbon, troisième épouse de Guillaume de Nassau, prince d’Orange ;

- la seconde épouse de son beau-père, Catherine de Lorraine (1552-1596), duchesse de Montpensier par mariage, fille de François duc de Guise et d’Anne d’Este (duchesse de Guise puis de Nemours), qui fut unie à trente-huit ans, en 1570, avec Louis II de Bourbon-Montpensier et n’eut pas d’enfant de lui. Catholique convaincue, comme tout son clan, Catherine de Lorraine fut l’un des fers de lance de la Ligue des princes, notamment pendant les années où la Sainte Union tenait la capitale, entre 1588 et 1592, où elle joua le rôle de « chef de la communication » des Guise. Tête de Turc de l’opposition parisienne, elle fut accusée d’être à l’origine de l’assassinat d’Henri III, elle se rallia à Henri IV dès son abjuration et prêta serment, avec sa mère, dès l’entrée de celui-ci dans la capitale, au printemps 1594 ;

- sa petite-fille, Marie de Bourbon (1605-1627), duchesse héritière de Montpensier (1605-1627) ;

- son arrière petite-fille, Anne d’Orléans, duchesse héritière de Montpensier, dite Mademoiselle, puis Grande Mademoiselle (1627-1693), fille de Gaston d’Orléans (frère de Louis XIII) et de la précédente. Héroïne de la Fronde et autrice de plusieurs ouvrages, dont de célèbres Mémoires.

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